Raid Aventure Pays de Vie

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Grand Raid des Pyrénées

Grand Raid des Pyrénées

Le Grand Raid des Pyrénées vu par Mathieu. Il est revenu de blessure pour passer sous les 20h et gagner un restaurant. 
  • Préambule :
Après le Festi-Trail qui a eu lieu en Vendée fin Avril, me voici devant mon second objectif de l’année le GRP 80 km et ses 5000m de D+! 1ère grosse sortie pour moi dans les montagnes, grosse appréhension même si je pense à quoi m’attendre!
Ma prépa pour cette course n’a pas du tout été celle que j’aurais aimé faire, le Festi-Trail a laissé quelques traces, lors des sorties qui ont suivi la course j’ai ressenti une grosse douleur sur l’extérieur du genou droit, qui me faisait énormément souffrir et qui me stoppait au bout de 15’ d’effort. J’enchaîne donc les RDV (médecin, kiné, ostéo, radiologue, podologue), et conclusion j’ai le “syndrome de l’essuie-glace” super!!!Une seule solution pour y remédier le repos! Donc ma prépa s’est concentrée sur du VTT (402 km) et renforcement musculaire, seulement 15 séances de course à pied pour 146 km durant le mois de Juillet! Un peu juste pour une course comme le GRP! Mais bon cela devait être écris. Le point positif c’est que j’ai repris seulement 2 kg durant cette période de convalescence pourtant niveau alimentation c’était du grand n’importe quoi! Au début de l’année, j’avais mis en jeu un resto avec François GRELIER si je passais en dessous des 20 h , en réponse à mon pari perdu face à son super temps au Marathon de la Rochelle! Je prévois donc quand même des estimations aux différents points de contrôle de la course et je me rend compte que déjà mon défi sera d’être finisher!
La veille de la course, direction Vieille Aure avec Jérémy DAVID, Guillaume GOUAS, leurs femmes et leurs filles pour récupérer les dossards et pour la vérification du matériel obligatoire. Avant d’aller au dodo, j’arrive à avoir au téléphone Laurent JAUD qui est en course sur le 120 km et ce qu’il me dit ne me rassure pas trop, car il en bave! Pas le temps de cogiter de toute façon maintenant c’est trop tard, je prépare donc mes affaires et au lit car réveil à 02h30!
  • Le Départ :
Nous arrivons au départ à 04h30, au même moment arrive le vainqueur du 120 km, Rudy BONNET que je connais depuis le Festi-Trail, une grosse machine, on se salue, je le félicite et le laisse répondre aux journalistes, bravo à lui. Aussitôt avec Jérémy et Guillaume nous retrouvons nos collègues du RAPV pour la photo de départ. Il y a vraiment beaucoup de monde sur cette petite place, en même temps nous sommes 1427 inscrits! Il est difficile pour nous de se placer aux avant postes afin de ne pas revivre les bouchons comme aux Templiers. Le départ est génial, musique de Coldplay à fond, il y a beaucoup de monde à nous regarder, c’est sympa, 3-2-1 go c’est parti sa y est je rentre enfin dans ma course, j’en ai la chaire de poule. Grosse pensée à ma chérie qui n’est pas venu me suivre, je n’aurais donc pas d’assistance aujourd’hui mais je sais qu’elle est derrière moi. Je pars vraiment tranquillement, je vais essayer de rester le plus longtemps possible avec Jérémy et Guillaume. Après 2 km de “plat” nous passons devant l’appart où nous logeons à Vignec et surprise Marie et Claire, les femmes de mes 2 compagnons sont venus nous faire un petit coucou, vraiment sympa. Et c’est parti pour la 1ère ascension longue de 12 km, nous montons sur un bon rythme direction le Pla d’Adet, la pente est raide, en bas nous apercevons les lumières de St Lary, c’est chouette toutes ces lucioles en dessous de nous. Arrivé en haut, nous entamons une courte descente qui permet de nous libérer les cannes, car croyez moi nous en sommes qu’au début et les cuissots ont déjà chauffé! Direction maintenant le col du Portet. Je prend le temps de faire des photos car l’environnement autour de moi est juste magnifique mais au delà de la vue ce qui est le plus agréable c’est le calme qui règne en haut, que sa fait du bien, nous sommes au dessus de tout. Très vite je redescend de mon petit nuage car en face de moi se dresse une piste de ski énorme, je vois une chenille humaine devant moi qui gravit tout doucement cette pente, je me dit “ Mat la t’es mal”. Jérémy et Guillaume partent devant, je préfère monter doucement mais surement, les sensations sont bonnes, j’avance tranquillement et bizarrement cette partie passe très vite malgré les 2-3 arrêts effectués pour soulager les cannes. Arrivé en haut, sa souffle beaucoup, je discute avec les gars, on se dit “on est pas rendu au bout, elle a piqué cette montée, horrible surtout le milieu de la pente qui était raide”! Nous commençons à descendre la piste pour aller au 1er ravito, je décide d’accélérer la cadence histoire de tester le genou. Bonne nouvelle aucune douleur.
  • 1er ravito : MERLANS – 15.8 km – 02h39 de course
Nous arrivons avec 6’ d’avance sur mes prévisions, encore un point positif car hormis dans la dernière difficulté je n’ai pas trop taper dedans. Seul petit bémol dans la descente, Jérémy nous dit qu’il commence à avoir des crampes, mais je ne m’inquiète pas pour lui car il est chaud patate en montée!Après 20 min de pause où j’en ai profiter pour m’alimenter, nous repartons direction Tournaboup en traversant la réserve naturelle du Néouvielle. Endroit magnifique où nous courrons en longeant le Lac de l’Oule. Je fais très attention où je mets les pieds car au sol il y a beaucoup de pièges (racines, cailloux, trous, eaux). Une seule grosse montée sur ce parcours technique “le col de Barèges”, et nous la passons de nouveau sur un rythme correct. J’en prend une nouvelle fois plein les yeux à chaque fois que je lève la tête. Nous entamons ensuite la longue descente de 7 km direction Tournaboup, nous descendons rapidement, même trop, je commence à prendre de l’assurance et bim 2 chutes en 10’ heureusement sans gravité, p….. de cailloux! Je sens que sa chauffe dans ma chaussure droite, l’ampoule au talon que je me suis faite une semaine avant se réveille, je suis inquiet car la route est encore longue mais bon un coup de Nok au ravito et sa repartira.
  • 2ème ravito : TOURNABOUP – 31.1 km – 05h43 de cours

Grosse surprise pour moi en bas, les parents de ma belle soeur, son frère et sa femme sont venu m’encourager, ce qui me donne une patate énorme. Jusque là mes sensations sont bonnes, je ne suis pas trop fatigué, je suis vraiment serein. Pas étonnant car je suis toujours avec mes 2 potes ce qui me réjouis. Je consulte le chrono nous avons 32’ d’avance sur mes prévisions, c’est top. Nous prenons donc 30’ à ce ravito, je continue à m’alimenter correctement (soupe, tuc, fromage, saucisson, jambon blanc) la marche gourmande est en route. Tant que je mange j’avancerais! Je prend le temps de discuter avec Emmanuel et Marie tout en massant mes pieds avec la Nok. Puis c’est repartis direction le col du Sencours le prochain ravito 7.1 km pour 942 D+ et la plus grosse difficulté de la journée avec l’ascension du Pic du Midi. Nous traversons pas mal de champ sur cette portion, on grimpe doucement pendant 4-5 km, où la nous attaquons une belle côte qui nous casse bien les jambes, elles chauffent dure! Plus nous montons et plus nous retrouvons des cailloux au sol, je ne suis pas franchement à l’aise à cause de mon ampoule qui me brûle à chaque impact. La chaleur commence à se faire sentir, en bas du ravito, une vue magnifique avec le Lac d’Oncet et ses sublimes couleurs.
  • 3ème ravito : SENCOURS – 38.3 km – 08h03 de course
Nous arrivons au pied du Pic du Midi, au ravito du Col de Sencours avec 01h12 d’avance sur mes prévisions, nous sommes vraiment sur une bonne dynamique sans se mettre dans le rouge, de bon augure pour la suite. Je me ravitaille comme d’habitude, un coup de Nok, une photo et hop direction le Pic du Midi où Marie, Claire et les enfants nous attendent. Dans cette montée, je me laisse volontairement décrocher par Jérémy et Guillaume afin de garder des forces et surtout parce que je ne veux pas m’attarder en haut pour éviter d’avoir froid, et je sais que les gars eux veulent profiter de leurs petites femmes. Je monte donc à mon allure, vraiment pépère. Montée difficile et longue car en haut il y a juste un pointage et il faut redescendre de suite donc on croise les autres concurrents qui descendent eux, un vrai bordel avec tous ces cailloux. Je pointe au sommet en 09h18 pour 10h45 normalement prévu. Nous sommes à mi course et je suis encore vraiment bien, je me dis que je vais bien caler un moment donné! Je prend le temps de passer un coup de téléphone à ma chérie car gros cafard de voir les autres femmes présentes. Gros moment d’émotion pour moi car je n’avais pas encore eu Emeline de la journée, très difficile de retenir mes larmes, et je lâche tout quand elle m’apprend que mon meilleur pote Laurent en a terminé avec le 120 km, trop fier de lui, une machine et en prime un top 100. Il le termine avec Jean-Christophe RENAUD a qui j’ai pensé mille fois en 2 jours car il a fait et terminé le 183 km avec une entorse de la cheville, un exemple pour moi, après cela je n’ai plus aucune excuse de ne pas finir cette course. Gros bravo à mon pote François pour son top 30, à David LUTTIAU et Laurent GABORIAU pour leur performance également sur le 120, des monstres les mecs! J’en profite pour faire des photos en haut du Pic mais j’ai vraiment froid, je décide donc de repartir seul en faisant la descente en marchant, je savais très bien que les gars me rattraperaient en bas! Pas manquer nous repartons ensemble de Sencours direction la Mongie, une descente de 13.9 km. Pas de difficulté particulière sur ce parcours hormis les cailloux, nous empruntons un sentier avec une vue magnifique sur la montagne, nous empruntons un petit raidillon qui nous emmène jusqu’à la Mongie. En arrivant nous entendons des personnes nous encouragées “allez le Poiré” vraiment sympa, et j’aperçois au loin Emmanuel et Bruno qui comme à Tournaboup sont venus me voir, sa ma fait vraiment plaisir, surtout que j’ai encore la patate.
  • 4ème ravito : LA MONGIE – 52.3 km – 11h18 de course

Sur ce ravito, je décide de m’isoler et laisser les gars avec leurs femmes, en faite gros coup de mou pour moi moralement, ma petite femme et mes enfants me manquent beaucoup et c’est très dur de voir les autres en profiter. Je prend vraiment le temps de manger mes pâtes, soupe, jambon blanc. Je retire mes chaussures et chaussettes, j’ai les pieds qui brulent car ils sont dans un état lamentable, mon ampoule a doublé de volume! Après 20’ de pause et un coup de téléphone à ma chérie, je repars mais je vois les gars qui ne sont pas encore prêt, je décide de les laisser profiter et je pars tranquillou devant avec Régis un gars du Jogging Club le Poiré. Les gars nous rattrapent 10’ plus tard, juste avant de commencer la longue, très longue montée vers le refuge de Campana. Dès le début sa grimpe vraiment, nous pensons avoir fait le plus dur arrivé en haut mais une courte descente se profile devant nous et arrivée en bas on aperçoit à l’horizon les autres concurrents qui grimpent encore plus haut. Commence pour moi un vrai calvaire, la patate a disparu, les jambes sont lourdes et le moral commence à en prendre un coup. La montée est interminable, je suis obligé de faire des pauses toutes les 5’. Je bois beaucoup, prend des compotes mais rien y fait, plus de jus. Avant d’arriver au Barrage de Gréziolles, je me rend compte que je n’ai plus du tout d’eau, comme les gars d’ailleurs, on regarde la montre ils nous restent 2 km avant le ravito, aie on va serrer les dents. Le problème c’est que les kms défilent et le ravito n’est pas là, un des participants nous dit vous voyez la cabane en haut au loin c’est là le ravito!! Je bouille, la bonne humeur a disparu et le Mathieu grognon apparaît, je râle râle et re râle, j’en ai plein le … de ces cailloux. Ce qui me rassure c’est que Jérémy, Guillaume et Régis qui reste avec nous, sont dans le même état que moi physiquement. Presque 01h sans boire. Je suis complètement déshydrater. Du coup, je ne profite même plus du paysage et croyez moi pourtant le Lac de Gréziolles est magnifique. Nous arrivons au Refuge avec 3 km en plus au compteur!
  • 5ème ravito : REFUGE DE CAMPANA – 61.0 km – 14h25 de course

 

Le gros point positif à ce ravito c’est que j’ai 50’ d’avance sur mes prévisions et que le gros du D+ est derrière nous! Je bois presque 1L d’eau cul sec tellement j’ai soif! Quel con grosse erreur, j’ai l’estomac gonflé et je n’arrive pas à m’alimenter! Même la soupe ne passe pas. Une sensation de froid m’envahit, je comprend que je suis vraiment dans le trou et que la fin va être compliquée. Les gars eux sont bien, ils ont bien récupéré et arrivent à manger. On nous annonce 3 km pour aller au Bastan l’avant dernière difficulté du jour, en faite c’est 5 km!! Que dire sur ce tracé à part des cailloux, des cailloux et encore des cailloux!! Ah si une montée au Col de Bastanet très technique. Je prend quand même le temps de regarder le paysage avec les magnifiques Lacs de Bastan, mais le cœur n’y est plus. Mais je laisse passer ce passage à vide car je sais que la patate peut revenir comme lors du raid du Morbihan ou lors du Festi-Trail même si j’étais plus entraîné. Les gars me traînent jusqu’au sommet, merci à eux d’ailleurs. En haut je suis complètement cassé, ce qui me rassure c’est que les gars sont dans le même état que moi. On débute la descente vers le Merlans, le soleil se couche, on sort les frontales. Je sens dans ma chaussure droite que mon ongle de gros orteil doit être cassé, j’ai beaucoup de mal à descendre en courant. Ongle cassé et ampoule au talon, mon pied droit est au top de sa forme, comme le bonhomme!! La nuit est tombée, je ne suis pas du tout à l’aise car malgré les frontales il faut être vigilant pour voir les pièges au sol. Le problème c’est que je ne suis plus lucide, je m’efforce à suivre les pas de Guillaume qui est devant moi. Mais j’ai du mal car lui à repris du poil de la bête et descend très bien pour son 1er ultra! Chapeau Monsieur! Chaque caillou tapé est une souffrance atroce pour mon ongle, heureusement on aperçoit au loin le Merlans le prochain ravito. Nous empruntons un sentier en pelouse, non c’est pas possible pas de cailloux c’est énorme! Les gars m’encouragent à courir, ce que je fais et du coup je me rend compte que j’ai moins mal au pied en courant qu’en marchant. Je suis frustré car depuis la descente mes jambes vont mieux, le travail de renfo des cuisses a payé. Le vent souffle fort en bas, j’endure le coupe vent, je croise les doigts pour que je puissent m’alimenter au ravito.
  • 6ème ravito : MERLANS – 68.5 km – 16h49 de course
Nous prenons un bon 1/4 d’heure de pause pour recharger les sacs et bien manger. Malheureusement pour moi contrairement aux autres rien ne passe, je prend juste un coca. Rien ne me fait envie. Je sais que sans nourriture sa va être très dur car c’est mon carburant et oui je suis habituellement une grosse bouffe, Jérémy me le rappelle d’ailleurs et veut absolument que je mange, merci copain! Je suis assis dans mon coin quand Régis me propose de prendre un sucre avec de la Ricqlès, j’en prend 2. Je suis surpris sa passe bien et sa me refait la bouche! Guillaume nous annonce que nous avons 1h11 d’avance et que si nous ne perdons pas trop de temps nous passerons la ligne d’arrivée sous les 20h! Merci Guillaume tu viens de me remotiver en me mettant un gros coup de pied au cul. Pause pipi dans le vent sympa et c’est reparti pour les 13.7 derniers km! Devant nous, dernière difficulté du jour le Col du Portet que nous avions monté le matin. Les gars me disent il nous faut 30’ pour être en haut. Dès les 1ers mètres je ne sais pas ce qu’ils se passent, je pars devant avec Jérémy, l’effet Ricqlès surement. Je revis enfin, les jambes répondent bien et surtout le mal de ventre a disparu. Nous montons vraiment sur un bon rythme, nous rattrapons concurrents par concurrents, le moral est en hausse!! Ascension faite en 18’, j’ai vraiment la patate. Guillaume me propose de passer devant pour la descente longue de 12 km. Je serre les dents pour courir un maximum, Jérémy souffre comme moi des pieds, Régis s’est refait la cerise et Guillaume me surprend vraiment il est bien. Il a hyper bien géré sa course malgré quelques passages à vide. Il me double dans la descente pour mettre du rythme mais je ne peux pas aller plus vite, mon pied me rappelle à l’ordre à chaque appuis. J’arrive à manger une compote bonne nouvelle. Je sais maintenant que je ne lâcherais plus, je n’ai qu’une obsession en tête passer la ligne avant les 20h! Plus on descend plus on voit les lumières de St Lary en bas. Après une descente avec une portion très raide, nous arrivons à Soulan. La bonne humeur est présente, nous sommes vraiment tous très heureux, nous courrons doucement et doublons des concurrents. Avant d’arriver à Vieille Aure, François m’appelle, trop sympa, je lui dis que sa carte bleue va chauffée car je vais gagné mon pari. Je lui dis de préparer les bières nous arrivons! Je profite vraiment des 2 derniers km pour me remémorer ma course. Malgré 25 km pénible où je n’est pas pris de plaisir, j’ai passé une journée de malade et je me rend compte de la chance que j’ai eu de faire cette course. Nous arrivons à Vieille Aure, dernier virage sur le pont, dernière ligne droite, on aperçoit la arche devant nous, et surtout la foule énorme encore présente il est quand même plus de minuit. L’émotion m’envahit, grosse pensée à ma chérie et mes loulous, je pense égelement au coach JOURDAIN (qui m’avait dis t’inquiète Mat sa va le faire) je tape dans la main de Laurent qui nous encourage, les larmes montent. Je laisse passé les gars devant moi car sans eux je ne sais pas si j’aurais terminé aussi vite. Je termine 461 ème en 19h19, je suis FINISHER du 85 km du GRAND RAID DES PYRENEES! Objectif atteint et même pulvérisé malgré un manque certain de préparation, des hauts des bas mais surtout grâce à des compagnons de course supers. Quelle fierté, car pour moi c’est une grosse performance avec cette blessure au genou qui m’a pourri l’existence pendant de longs mois. Mais mon genou a tenu, je n’en reviens toujours pas.
Un grand merci à ma Chérie Emeline et mes enfants de m’avoir supporté pendant toutes ces semaines où je n’ai pas pu m’entraîner. Vous êtes vraiment bien fait car je suis chiant quand je m’entraîne mais en faite je le suis encore plus sans entraînements! Merci à Guillaume et Jérémy mes acolytes qui m’ont accompagné toute la journée et surtout qui m’ont tiré dans les moments difficile! Merci les amis. Quel partage nous avons vécu encore une fois. Merci à Emmanuel, Bruno, Marie, Claire, les enfants pour vos encouragements toute la journée. Merci à tous ceux qui m’ont envoyé des messages. Bravo aux organisateurs et à tous les bénévoles du GRP pour votre travail formidable. Durant toute la journée j’ai rencontré des personnes gentilles, sympathiques et qui avaient toujours le sourire.
Je retiens une chose de cette course, le dicton du speaker “ TOUT SEUL TU VAS PLUS VITE, A PLUSIEURS TU VAS PLUS LOIN” .