
Guilbaud Pierre
Nom Guilbaud
Prénom Pierre
Age 31 (23/06/1988)
Métier intermittent du spectacle dans l’éducation nationale version Histoire Géographie
Une origine à mettre en valeur ? Genôt
Ancien sport Football
Ancien club JA Poiré sur Vie, Etoile Fraternelle Cheffois Saint Maurice
Depuis combien de temps cours-tu ?
J’ai toujours aimé courir, depuis les cross en primaire avec Madame Guérineau. Lors des prépa foot je faisais parti des rares qui appréciaient les footings. Mais sinon depuis le marathon de Nantes en 2013. Un marathon pour première course, pas de 5 10 ou 20 km. Ma folie des défis commence là. Mais je faisais encore du foot. La course à pieds démarre avec l’adhésion au RAPV en 2015.
Meilleur souvenir
J’en ai plusieurs. Ils sont tous liés à une souffrance particulière. J’ai adoré mon premier trail en montagne, le Marathon du Mont Blanc en 2016. Un pied monstrueux et des larmes aussi. Le marathon des Causses. Auparavant avec Angéline nous avions suivi les foufous sur l’Endurance Trail et le jour de la course, malgré un gros passage à vide, je finis en boulet de canon sur les 5 derniers km. Le trail des Hospitaliers était gigantesque avec Manu, Pascal, Nico Pascreau, Steven, Jérémie.
J’ai aimé aussi mon expédition aller-retour au trail de l’Aquaterra avec et sur conseil de David Luttiau. Un paysage très agréable sur une bonne moitié du parcours et surtout une grande solitude qui permet de travailler son mental. Enfin le tour des Cirques au GRP. Un kiff total. Savoir profiter de la course, savourer le plaisir de courir dans des endroits magnifiques, seul. Cette solitude qui permet de magnifier les instants de rencontre, les soutiens de ma femme et des copains. Et puis être habité de cette certitude de finir quand tout les signes te donnent perdant.
Pire souvenir
J’hésite parce qu’il y a de nombreux trails qui m’ont fait souffrir sans aucun plaisir. Mais ils m’ont tous permis de forger ma haine de l’abandon. Je crois que le trail des Pères Noël en 2018 est un sommet. D’abord faire le zouave au départ et puis la lumière qui s’éteint progressivement entre le 17ème et 20ème km pour finir 12km en marchant et finir lamentablement sur le parcours du cross pendant que les enfants courent et apprendre l’humilité.
Une course qui fait rêver
Le rêve c’est toujours ce que l’on ne peut pas atteindre. J’aimerais bien faire des courses comme l’UTMB. C’est un peu un passage obligé dans ma tête mais ce n’est pas celle qui me fait rêver. Non ce serait plus la Diagonale des Fous et le Tor des Géants. Mais pour cela je crois qu’il faudra me faire licencier de mon boulot et divorcer. Or je n’en ai pas du tout envie.
Un effort dont tu es le plus fier ?
Etre capable de doubler nos flèches bleues et noires sur 100m. Dommage que ça n’aille pas plus loin que 100m… Avoir enfin ramassé toutes les balises lors de la CO Raid Landes 2019 à Bazoges en Paillers avec Mathieu Grolleau
Le prochain objectif (2020 ou plus tard) ?
La victoire d’un match de foot me manque. Alors au moins servir de lièvre à nos copains sur les 200 premiers mètres. J’aurai l’impression d’être utile.
La course réalisée que tu trouves la plus belle en Vendée, ailleurs ?
J’adore le Hash Orient Trail à Saint Aubin des Ormeaux, mais je trouve aussi que le trail du Tigre à Mouchamps, le trail de la Bultière et le trail du Champs du Loup. Ça c’est pour la Vendée. A l’extérieur le GRP, l’Aquaterra...
Palmarès avec le maillot du RAPV
CO d’Apremont en mixte avec Sandrine (en fait c’est surtout Sandrine qui l’a gagné celle-là)
3ème du Tripleffort du Poiré par équipe avec Pavag' et Claire
2ème du Raid environnement Saint Martin avec Cyril et Willy
3ème du raid des Cot’o avec Yohann
3ème du Bike and run de la Verrie avec Louis Sorin (C'est Louis qui l'a gagné cette place)
3ème du Biat'Yon
Temps de référence et ou VMA
- 5km 28’14
- 10km 40’ je crois
- Semi 1h41’14
- Marathon 3h55’21
Un petit mot sur un membre du RAPV qui t’impressionne
Ils sont nombreux. Je trouve énorme les perf de Quentin sur Ironman. Le jour où il voudra gagner sur un trail… JC sur ses Ultra et Ultratriathlon, Christophe Taxil, un gars qui ne s’épanouit qu’à partir de 100km, comme David Luttiau. Guillaume Gouas, quelle progression depuis qu’il est au RAPV. Dany, toujours hyper régulier, il mériterait de gagner plus souvent. Guillaume Chaudet qui repousse ses limites de plus en plus. Les filles du RAPV. On voit bien avec Cindy lors du trail du Père Noël ou Elodie et Vanessa lors du trail de la Boulogne, que quand elles arrêtent de papoter elles performent toutes. Elles sont vraiment trop fortes, avec une faculté de repousser la douleur et les limites (Citadelles, Cathares…). En fait chaque membre du RAPV me met des étoiles dans les yeux quand il se dépasse. Et c’est presque toujours le cas.